Emballé, c’est pesé ! Cellulopack, la PME française et profitable, experte des emballages compostables, fait son grand retour sur Lita pour une seconde levée de fonds en actions. L’occasion de revenir sur l’histoire de l’entreprise avec ses dirigeants, Olivier et Audrey Mas. Rencontre.
Résumé
Une aventure entrepreneuriale & familiale commencée il y a 13 ans
Cellulopack, c’est d’abord une histoire de famille. Le père d’Audrey Mas, Jean-Paul Mari, est l'ancien président et actionnaire principal de l’Univers de l’emballage, une entreprise née au début des années 90 d’un rapprochement de PME régionales.
Déjà à l’époque, Jean-Paul constate qu’il y a un vrai besoin et un marché potentiel pour des emballages plus écologiques. Ses clients lui demandent notamment des alternatives aux barquettes alimentaires individuelles en plastique.
Jean-Paul a alors l’intuition que la “cellulose moulée”, un matériau fabriqué à partir de fibres de papier ou de cartons recyclés, moulées et séchées, pourrait devenir l’emballage du futur. Rapidement, il en parle à Olivier, son gendre. Convaincus du potentiel de la cellulose moulée, ils décident de se lancer dans une phase de Recherche & Développement qui dure 3 ans, avant d’aboutir à une technologie brevetée pour la première barquette alimentaire 100% compostable en cellulose moulée (nommée RestOKompost). C'est au cours de cette période qu'Audrey Mas rejoint également l'aventure en tant qu'associée.
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Avec cette technologie prometteuse, ils lancent leur premier produit commercialisable : un porte-gobelet, entièrement compostable, recyclable, et bio-dégradable.
[C'est quoi la cellulose moulée ?]
La cellulose est une fibre naturelle que l’on retrouve dans le bois, le papier ou les plantes. Elle est résistante, légère, et bio dégradable.
On parle de cellulose moulée lorsque cette fibre est transformée en pâte à papier, composée de cartons recyclés ou de fibres vierges, et qu'elle est "moulée" dans une forme spécifique. Après moulage, le produit est séché pour obtenir l'emballage final.
La cellulose moulée permet de fabriquer des emballages alimentaires (boîtes à œufs, barquettes pour fruits et légumes), calages industriels (pour caler des produits fragiles, comme les appareils électroniques et les produits en verre), ou encore des solutions médicales jetables, comme les plateaux ou bassins hygiéniques.
Un emballage en cellulose moulée met en moyenne 5 mois à se dégrader, contre 1000 ans pour son équivalent en plastique !
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“On a su faire de notre couple une force pour notre entreprise”
Olivier & Audrey Mas forment un couple au travail comme dans la vie. Ils se rencontrent en école de commerce, puis Olivier prend la voie de la finance auprès de cabinets de conseil comme KPMG ou EY, tandis qu’Audrey se dirige vers le marketing et la communication au sein de grands groupes de l’agro-alimentaire (Nestlé, Nutrition & Santé).
Dans les années qui suivent le dépôt du brevet, les deux dirigeants accélèrent et étendent la gamme de l’entreprise en commercialisant des produits de calage, des barquettes pour la restauration collective et des produits plus spécifiques comme des coquetiers ou des billes de cellulose pour l’agriculture biologique. L'innovation fait aussi entièrement partie de leur ADN, et c'est ce qui explique leur succès : la cellulose peut s'adapter à tous les supports, leur permettant de répondre rapidement aux besoins du marché.
“Notre plus grosse innovation ? Avoir associé une barquette en cellulose moulée avec du bio-plastique. Résultat : la barquette est devenue plus étanche, compostable, operculable, et on peut aussi la passer au four”, ajoute Olivier.
Aujourd’hui, Cellulopack possède deux usines spécialisées dans le Tarn-et-Garonne (Castelsarrasin et Campsas). Elles sont déjà partiellement saturées, avec un plan de doublement des capacités de production à 5 ans !
“C’est aussi pour ça que l’on a construit deux usines, pour ne pas se voir toute la journée”, raconte en riant Olivier.
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Cellulopack revient sur Lita pour répondre aux besoins d'un marché en plein essor
La première levée de fonds en 2023 sur Lita avait permis de réunir 600k€, et de financer leur seconde usine.
Cette deuxième levée de fonds – pour la première fois en capital – leur permettra d’acheter de nouvelles machines, et de répondre à la demande très forte issue de grands groupes de l’agro-alimentaire.
"Avec Lita, on a pu accélérer notre développement, et de nombreux grands groupes, comme L'Occitane, Nutripack, ou JC France, nous font désormais confiance", explique Olivier.
Aujourd'hui, la demande est telle que Cellulopack ne peut y faire face. Et c'est une bonne nouvelle ! L'objectif de cette deuxième levée de fonds est d'investir dans six nouvelles machines, permettant ainsi de doubler ses capacités de production et d'accompagner la forte croissance du marché des emballages compostables (+10,15%/an d'ici 2032).
Alors pour soutenir le développement d’une PME familiale & rentable, et investir dans le futur de l’emballage, rendez-vous sur Lita.
“On a su faire de notre couple une force pour notre entreprise. On n’a pas les mêmes rôles, ni toujours la même façon de voir les choses. Mais c'est en confrontant nos opinions, que l’on se remet en question”
"Quand on a commencé en 2013, on avait pas de salariés, pas de fournisseur, pas d'usine, mais la volonté et l'ambition de proposer un autre emballage, plus écologique"
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